Voici de nouveau l'histoire de Risiqui, (overblog s'étant permis de mettre sa "pub" à la place des photos)
J'ai retrouvé l'article écrit sur Risiqui en octobre 2007.
"Je ne l’ai pas cherchée, ni demandée… on me l’a apportée un jour de janvier 2001, blessée, ventre déchirée par la corde des
chasseurs.
Pour la soigner, j’ai du l’acheter et la garder… à vie !
Il n’est pas possible de remettre dans la nature, ces petits primates, à l’inverse des grands singes.
Elle
avait environ trois semaines, je l’ai nourrie au biberon, promenée,
portée comme sa mère, à 4 pattes et elle accrochée sous
moi !
J’ai escaladé des termitières, grimpé aux arbres pour la détacher, couru à perdre haleine, nagé avec elle, et fait des
câlins…
Cette vie de complicité, de pleine osmose, à duré quatre ans.
Elle
est maintenant adulte, trop jalouse et exclusive pour que je continue à
m’occuper d’elle. Elle a son "gardien" qu’elle adore,
sa maison, sa "chambre", ses habitudes sans moi.
Mais pour elle, je resterai toujours "sa
maman".
Avec Hector ! "géochélone sulcata", tortue sillonnée, lâchement assassinée...
Je l'avais revue l'année dernière, en juin 2012 et elle m'avait bien
reconnue. Merci Jean-Claude pour ces belles photos, nous ne pensions pas
que ce seraient les dernières.Étonnée, intriguée et affamée, songeuse et triste, amaigrie et édentée, elle observe la situation et ma position d'approche.
Enfin, je peux venir tout près, geste de reconnaissance, l'épouillage s'effectue comme avant. Nos poils et cheveux sont assortis jusque dans la vieillesse de nos deux vies.
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