TRANCHE DE VIE BEDOUINE

Pardonnez les bugs et erreurs de cet article, je n'y suis pas pour grand chose, Blogger n'étant plus tellement fiable ou alors je ne sais plus l'utiliser...
D'autre part, la connexion étant hyper lente, je me demande si d'autres articles seront possibles...

Bonne lecture quand même ! En espérant vous faire passer un bon moment en notre compagnie ... Swan et Darjela

La brousse des bédouins de « Guedm Essdar » dans l'Azefal, en Mauritanie, n'a rien à voir avec l'erg traditionnel des « tour-operator » pour touristes.

Ici, pas de dunes, mais des touffes d'épineux à perte de vue et de fines herbes, presque invisibles mais bien venues comme nourriture des troupeaux.
Le sol est un mélange de gravillons, de sable dur ou mou et il a bien fallu dégonfler...

De bosses et des creux à perte de vue. Seuls quelques acacias ou bien une dune lointaine coupent l'horizon. Impossible de s'y retrouver sans l'aide d'un bédouin …

L'intérieur d'une khaïma est sobre : pas de meubles, pas de tables, pas d'armoires, pas de chaises, pas de télé, seul un élément sculpté ou décoré sert de porte-couvertures et de rangements :

Les occupations principales de la journée consistent à s'allonger sur de minces matelas où tout est possible :

- boire du "zrig" ou du lait de chamelle, en signe de bienvenue :

- ou les trois thés traditionnels, beaucoup trop sucrés, et ceci tout au long de la journée, d'où le pourcentage énorme de personnes diabétiques en Mauritanie (80%, je crois)...

- manger, essentiellement de la viande, (hum...je suis végétarienne !)

- lire, difficile avec les mouches qui vous picotent sans cesse, faire des mots fléchés, encore pire pour se concentrer...ou bien dessiner, comme le fait si bien Swan, dans n'importe quelle condition !

- jouer aux dés, zut, on en a perdu un ....

- mais surtout dormir...

 Moya et Ebneta

Fatimetou

Les journées sont occupées par les naissances, nombreuses en cette période, ce qui demande une surveillance constante :

Sovi ramenant Darjel'ha, âgée de 17 heures et sa maman : Oum Ehbel

Le transport de l'eau qu'il faut aller chercher au forage, quelques 300 litres... avec le vieux Land Rover de Sovi.

En attendant le remplissage, on discute...

Pour garder les 70 chameaux et chamelles de Sovi, ses chèvres et moutons, ils sont trois bergers :

 Mahmoud

Voulla

Mohamed, le frère aîné de Sovi

La nuit tombe vite sous les tropiques, pas de crépuscule, c'est l'heure de la prière du soir, qui prend une toute autre dimension, ici, dans le sable de ce désert-savane, sans muezzin, sans haut-parleur, grandeur nature...

sous les étoiles exactement....

Fin de prière

A la veillée, c'est le temps des réparations ou de la fabrication du matériel nécessaire au bon fonctionnement du troupeau :

réfection des selles

Fabrication des cordes en lanières de tissu de « melharfa » (voile des femmes)

tissage des « chmal », protection des mamelles de chamelles

Quelques  chameaux blattèrent encore sourdement, un mouton, un jeune bouc en rut, seuls ces quelques bruits troublent l'air qui fraîchit rapidement en faisant retomber la poussière de sable de la journée.

Demain sera un autre jour, semblable, éternel et pourtant différent...

Lemjed et Mohamed, de vrais complices...

Et pour le plaisir des yeux, comme on dit ici, au Sénégal, ces deux photos ....que j'aime beaucoup !